
Sous ce nom qui peut sembler barbare de « papillomavirus » se cache en fait une infection sexuellement transmissible par contact des muqueuses et de la peau, très fréquente.
Entre 70 % et 80 % des hommes et des femmes sexuellement actifs rencontrent un papillomavirus au moins une fois dans leur vie.
S’agit-il d’une infection dangereuse ?
On estime qu’il y a au moins 200 HPV (Human Papillomavirus) dont 40 peuvent infecter les organes génitaux féminins ou masculins.
Dans 90 % des cas, les virus sont éliminés sans intervention extérieure, par l’organisme, dans les deux ans. Cependant, dans 10% des cas le virus s’installe et l’infection devient persistante occasionnant des lésions précancéreuses voir même des cancers. D’où l’importance de la vaccination.
Quels sont les symptômes d’une infection HPV ?
C’est un des principaux problèmes avec le papillomavirus : l’infection est en général silencieuse ! Les personnes infectées, dans leur immense majorité, ne présentent aucun symptôme.
Cependant, le virus peut provoquer des lésions qui peuvent apparaitre plusieurs mois après la contamination voire même plusieurs années !
Il peut s’agir de petites lésions des muqueuses, des condylomes, de verrues cutanées ou même de cancers.
Les risques de cancers
Le risque le plus grave est effectivement le cancer de l’utérus précédé de lésions précancéreuses le plus souvent asymptomatiques.
Le cancer du col de l’utérus se manifeste par :
- Des saignements anormaux,
- Des douleurs dorsales ou au niveau du bassin,
- Une perte d’appétit et de poids,
- Une altération de l’état général.
Quels traitements ?
Pour les condylomes et verrues, il s’agit essentiellement de traitements locaux : crème, laser, cryothérapie… attention cependant, c’est la lésion qui est traitée pas le virus. Celui-ci reste présent dans l’organisme à l’état latent, ce qui n’exclue pas une possible récidive.
Dans le cas d’un cancer de l’utérus, le traitement sera bien évidemment fonction de l’étendue du cancer avec généralement une combinaison de chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie…
Pour éviter toute contamination, seule la vaccination est efficace.
Quand se faire vacciner ?
Au-delà la campagne généralisée auprès des enfants en classe de 5ème, le vaccin est recommandé pour les jeunes âgés de 11 à 14 ans révolus. Il est d’autant plus efficace que les personnes n’ont pas encore eu de relations sexuelles et donc n’ont pas été exposées au virus.
En rattrapage, il est toujours possible de se faire vacciner plus tard.
Alors pourquoi cette campagne gratuite et généralisée ? La volonté est clairement aussi de sensibiliser les garçons et leurs parents car ceux-ci ne se sentent bien souvent pas concernés. Fin 2021, si 45,8 % des filles de 15 ans avaient reçu une dose de vaccin, les garçons étaient seulement 6 % ! L’objectif clairement affiché est désormais d’une vaccination de 80 % des jeunes d’ici 2030 !
Pour aller plus loin
Être à jour dans ses vaccins est important. Vérifiez donc vos rappels et n’hésitez pas à prendre rendez-vous chez votre médecin (ou votre pharmacien).
A savoir, la Sécurité Sociale ne prend pas en charge tous les vaccins. Une complémentaire santé telle que notre gamme Actiléa Néo peut vous aider à réduire les restes à charge.

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Tout savoir sur les complémentaires santé
Les termes « complémentaire santé » désignent les "assurances santé" (synonyme) qui viennent compléter les prestations versées par les différents régimes d’Assurance maladie en matière de frais de santé. Il s'agit donc d'un contrat d'assurance de personnes, souscrit pour une durée de 12 mois et renouvelable par tacite reconduction. Dans le langage courant, très souvent et à tort, une complémentaire santé est appelé une mutuelle